Après avoir travaillé une quinzaine d'années dans le journalisme (surtout télévisé), François Dallaire a décidé que si rapporter c'est bien, s'exprimer c'est encore mieux. Ses principales sources d'inspiration: des expériences de travail diversifiées, de nombreuses rencontres faites dans une grande variété de milieux, de multiples voyages et de longs séjours à l'étranger (notamment dans des pays en développement); en un mot, les différents mondes dans lesquels il a eu la chance de baigner. Doté d'un esprit très indépendant logé dans un corps physique plutôt frugal, ce polémiste du contrecourant n'hésite pas à prendre des positions radicales sur les sujets controversés de l'heure. Sans cultiver l'originalité pour l'originalité, il se méfie comme de la peste des «modes intellectuelles» et ne dédaigne pas s'attaquer aux idéologies dominantes, fussent-elles embrassées par des vedettes de la pensée politique. Sa cible préférée : les beaux parleurs vociférants qui transforment avec une facilité déconcertante les gens du bon peuple en autant d'avaleurs de couleuvres – ces dernières pourtant poisseuses. Quant à ses incursions dans les textes de chansons, elles s'expliquent par une vieille fibre poétique qui ne veut pas s'éteindre.