Louis Dionne
En 1994, la fuite n’est plus possible. Louis Dionne se retrouve face à lui-même, il se questionne sur la vie. Aucune issue devant cette nouvelle réalité, un flou s’installe, il n’y a soudain plus de références. Le choc émotif dévoile une amnésie identitaire. Catastrophe pour certains, cet événement est pour lui une révélation. Tout est à découvrir de lui-même, du monde et de ce qu’est devenue la réalité. Une nouvelle amie, un nouvel outil – la caméra – lui permet d’explorer ce qui est invisible, inaudible, inconnu. Depuis, avec la collaboration de différents organismes oeuvrant entre autres dans le domaine du cancer et du sida, il organise plusieurs activités d’entraide et de création, ainsi que des installations (Chroniques sous le soleil I, II, III, La veille électronique I, II, Premier Décembre ’96, ’97, Le sida n’est pas une maladie honteuse. N’est-ce pas?). Il produit les bandes vidéo Salut Dominiq, Pendant que je pense comme je sens, Nuages for Raymond, Le petit frère et le Grand frère, Miniclip pour Réal, Le bain de Monsieur Soleil, Happy Easter.