Drôles de femmes

8 septembre 2020 au 9 octobre 2020
 
Description

Une sélection d'œuvres drolatique et performatives réalisées par des femmes.

Commissariat
Sophy Merizzi Marcil

Un programme créé par Sophy Merizzi Marcil, DJ et artiste émergente, dans le cadre d'un stage à Vidéographe.

Durée du programme
54:00

Liste des œuvres au programme

Drôles de femmes est une sélection d'œuvres drolatiques et performatives réalisées par des femmes entre 1977 et 2018. Se jouant des stéréotypes de genre, des conventions narratives ou des limites de la vidéo et de l'art de performance, elles nous entrainent dans des expériences fantaisistes et mordantes.

marshalore

Artiste interdisciplinaire, marshalore est co-fondatrice de Vehicule Press et de Vidéo Véhicule (PRIM). Elle a également été directrice du centre Véhicule Art Montréal, un des premiers centres d’artistes autogérés au Canada. Son œuvre s’inspire des études de l’environnement, du comportement et du symbolisme social. Ses recherches actuelles portent sur les intersections de la langue et la culture – une connaissance partagée entre langue, symbole et image. Elle a aussi travaillé avec les femmes autochtones sur la représentation symbolique de l’identification de soi postdiaspora. Son œuvre a été présentée en Amérique du Nord, en Europe et au Japon.

Lynn Hershman Leeson

Née en 1941 à Cleveland (Ohio), Lynn Hershman Leeson est une artiste multimédia de grand renom. Elle a étudié à l'Université Case Western Reserve à Cleveland (Ohio), à l'Université d'État de San Francisco, et au Berkeley Film Institute. Elle a commencé à expérimenter la vidéo au milieu des années 70. Depuis ce temps, elle a réalisé plus de vingt oeuvres vidéo et trois disques interactifs : Lorna (1979-1983), Deep Contact (1984-1989) et Room of One's Own (1990-1993). Elle a produit la série The Electronic Diaries pour la chaîne américaine PBS.

Chantal duPont

Née à Montréal, Chantal duPont (1942-2019) est professeure associée à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal où elle a enseigné de 1985 à 2008. Artiste multidisciplinaire, elle a participé à de nombreux festivals internationaux de vidéo et à des expositions individuelles et collectives, tant au Québec qu’à l’étranger. Ses œuvres vidéographiques sont reconnues au niveau international et ont été primées dans de nombreux festivals en Belgique, Colombie, France, au Portugal et à Montréal où elle a entre autres obtenu, en 2001, le Prix à la Création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec pour sa vidéo Du front tout le tour de la tête. En 2006, elle remporte le Prix Bell Canada d’art vidéographique 2005 pour sa contribution exceptionnelle à l’art de la vidéo. Depuis 1996, le contenu de ses œuvres vidéo et de ses installations audio vidéo aborde les thématiques de l’identité familiale et culturelle, de l’autoreprésentation, de la vulnérabilité du corps, de la mémoire, de l’écriture comme objet et processus de création. Elle s’intéresse aux diverses formes narratives que peut engendrer le passage entre la réalité et la fiction amené par le numérique.

Rachel Echenberg

Rachel Echenberg (Montréal, Québec) est une artiste visuelle travaillant surtout en performance, en video et en sculpture. Son intérêt soutenu pour les possibilités d’une empathie active a généré des œuvres qui mettent l’accent sur les rapports vulnérables, intimes et incontrôlables. Depuis 1992, le travail de Rachel Echenberg a été exposé, performé et visionné à travers le Canada de même qu’à l’international, soit en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, au Chili, aux États-Unis, en France, en Irlande du Nord, en Israël, en Italie, au Japon, au Liban, au Maroc, en Pologne, au Portugal, en République tchèque, et en Suisse. Echenberg détient un Bac en arts visuels du Nova Scotia College of Art and Design (NSCAD) à Halifax, Canada (1993) et une maîtrise en performance visuelle, du Dartington College of Arts en Grande-Bretagne (2004). Rachel Echenberg enseigne au Département des arts plastiques à Collège Dawson, Montréal.

Monique Moumblow

Monique Moumblow est née à Hamilton (Ontario), en 1971. Elle détient un baccalauréat en arts plastiques du Nova Scotia College of Art and Design (1992), et vit à Montréal depuis 1993. Ses vidéos ont été présentées dans plusieurs festivals au Canada, en Europe et aux États-Unis, et font partie de la collection du Musée des beaux-arts du Canada et de la banque d’archives du Oberhausen Short Film Festival.

Sylvie Laliberté

Montréalaise d'origine, Sylvie Laliberté a commencé son travail par l'art de la performance en 1985, pour ensuite étendre sa pratique à la vidéo. Ses oeuvres ont été présentées dans différentes galeries nationales et internationales. Dans ses oeuvres vidéo, l'artiste interroge le cadre, le geste, le rapport du corps à la caméra, l'autoreprésentation, le sens de l'espace, de la fiction et de la parodie. La narration, l'humour et le rôle du narrateur sont des composantes essentielles de cette vidéographie qui se veut subjective et post-féministe. Les travaux de Sylvie Laliberté sont un témoignage du fait que la dimension critique du féminisme peut être intégrée au processus créatif (sans en dénier sa nature spécifique) et permettre la présence d'un individu actif, conscient et imaginatif. Les liens avec l'environnement domestique et les préoccupations existentielles y sont explorés alors que le médium électronique intègre les capacités performatives du sujet.

Manon Labrecque

Manon Labrecque a une formation en danse contemporaine et en arts visuels. Depuis 1991, elle crée des vidéos [monobandes et installations], des performances, des dessins, des photographies, des installations cinétiques et sonores.

Sylvanie Tendron

Sylvanie Tendron a étudié à l’école des Beaux-arts de Bordeaux. Dans ce cursus, elle a fait un échange d’un an à l’UQAM (2005-2006). C’est cette année là où elle se sépare de ses appareils auditifs. Elle se situe dans une minorité linguistique et non comme porteuse d’un handicap. Les situations quotidiennes de comportements, de malentendus ou d’absurdités qu'elle rencontre lui servent pour faire des vidéos performatives, métaphorisées par des obstacles actifs qu'elle crée et tente de déjouer avec humour, dérision, autodérision et burlesque. Ce sont des séries d’adaptation au langage pour entrer en rapport avec autrui. Sylvanie Tendron a fait plusieurs résidences et présentation de son travail en Bolivie, en France, au Maroc, au Québec et au Vietnam.

 

Programme montré au bar Alexandraplatz, Montréal, le 22 juillet 2019.

Image : Sylvie Laliberté, L’outil n’est pas toujours un marteau, 1999

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