Joan regarde ses parents depuis une chambre à l'étage. Stephen est un amant qui vit dans mon appareil vidéo. Je suis voyeuse, mais j'ai toujours voulu être exhibitionniste.
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Informations techniques
Documentation
«Ghost Dances nous rappelle les mots de Freud : quand deux personnes couchent ensemble, ils sont déjà (au moins) six au lit. Dans le travail de l’artiste montréalaise Monique Moumblow, la part imaginaire des relations sexuelles et une histoire d’amour familiale persistante apparaissent aussi bien dans ses fictions que sous la surface de ses sources biographiques. Dans sa vidéo de 1996, Joan and Stephen, la dimension fantasmée des relations sexuelles est activée par l’invention d’un petit ami imaginaire. Précédemment, Moumblow avait élaboré une relation amour/haine complexe avec un alter ego du nom d’Anne Russell, dans des œuvres comme la vidéo Liabilities. Cette dernière se compose d’une série de lettres échangées Anne Russell et Monique. Anne est le nom que la mère de Monique voulait lui donner à sa naissance. Son père l’a emporté et lui a donné le nom d’un personnage de film français. Dans Joan and Stephen, elle invente sciemment un amant imaginaire du nom de Stephen qui, dans un geste rappelant Acconci dans Theme Song, reconnaît et nie à la fois l’impossibilité de l’action.»
CLARK, David. «The Ghost of an Exquisite Corpse», Lux: A Decade of Artists' Film and Video, YYZ Books, [http://www.moniquemoumblow.com/] (page consultée le 4 décembre 2009)