Assis sur un sofa, un comédien s’apprête à jouer. Il écoute des chansons de son passé pour trouver l’inspiration. Des spectateurs assistent par la suite à sa performance, assis sur ce même sofa. Ce sofa a une histoire. Plusieurs objets ont glissé entre les coussins. Tous les éléments finissent par s’entrecroiser et se chevaucher.
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
«Avec les installations, le public n’est plus témoin du labeur qui était si capital dans les œuvres de jeunesse de Sewraj. Maintenant, son œuvre doit être comprise en contexte par le spectateur au lieu d’être performée par le sujet. Ce continuum se manifeste le plus efficacement dans A Cold Night in February, une projection déchirante dans laquelle le spectateur doit s’asseoir au bout du divan du salon, du côté indiqué par des repères sur le plancher. Une fois le spectateur assis, l’image d’un homme en larmes installé sur la partie opposée du divan apparaît sur l’écran devant. Le spectateur/sujet se sent incité à réconforter l’homme qui pleure, sans jamais pouvoir y parvenir, car son déplacement de l’autre côté des repères sur le plancher fait en sorte que l’image de l’homme s’estompe.»
INKSTER, Dana. "Video Works of Yudi Sewraj: Endurance", 2005 [http://www.cinesalon.ca/reviewsewraj.html] (Page consultée le 2 juin 2011)