Au coeur de la voie lactée, il a deux maisons. La première est une pyramide de verre qui sert à y voir plus clair. La seconde est une chaumière qui permet d'imaginer au-delà de ce que l'on peut regarder. Ce jour-là, Thérèsa choisit la voie du milieu, juste entre les deux. De profil, un crayon à la main, Thérèsa parle de tout et de rien. Elle parle de ses désirs, de ses souvenirs. Le dédale des mots prononcés la conduit à rencontrer des personnages issus d’une histoire inconnue. Telle une image subliminale, la figure triangulaire d’une pyramide se découpe à l’horizon des images et des mots. Cette évidence ne paraît avoir aucune influence sur le cours de l’histoire. Et pourtant, à la fin du récit, Thérèsa va s’interroger sur la valeur de ce qu’elle a raconté. Elle a le sentiment qu’un élément important lui a échappé, un élément qui serait la clef de ce qu’elle a pensé. «Comme s’il y avait des pyramides», dira-t-elle.
Comme s'il y avait des pyramides
Prix et mentions
Mention spéciale
Festival du nouveau cinéma et de la vidéo
Montréal
1990
Réalisation
Jacques-Louis Nyst
Danièle Nyst
Scénario
Jacques-Louis Nyst
Textes
Jacques-Louis Nyst
Interprétation
Danièle Nyst
Anouk Dagonnier
Michel Dutry
Chantal Wolseifen
Caméra
Jacques-Louis Nyst
Ronald Dagonnier
Son
Frédéricq Blanchet
Musique
Ernesto Calcara
Montage
Benoit Heuse
Effets spéciaux
Benoit Heuse
Montage sonore
Alain Lahaye
Production
Pepasaupa
RTC Télé - Liège
Wallonie Image Production
Couleur
Couleur
Son
Stéréo