Pauline, comme une rêverie, d'après les tableaux de Manet : le point de vue de la peinture et la question du mouvement. Pauline en gros plans, silencieuse, rieuse ou sérieuse. La voix de Pauline à Paris : son accent. La musique qu'elle écoute, les bruits qui l'entourent et sa vie qui continue à distance.
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
«[...] avec Le Portrait de Pauline (1984), l'axe France-Québec se resserre. Pauline est acadienne. Son accent est «charmant». On la voit en gros plan. Elle est entourée de fleurs, d'objets. Nous voyons Pauline à travers un portrait ou une nature morte comme une rêverie de «genre» à la manière d'un tableau de Manet. Les clins d'oeil et les citations à la tradition picturale sont explicites. Ici domine un souci du «beau» et de la composition harmonieuse. Comme dans ses photographies, Michèle Waquant investit la réalité quotidienne, parfois banale, d'un saturation artistique. Chez elle, la vie se doit d'être vue à travers les règles de l'art.»
VIAU, René. «Le jeu des distances», 1992, p. 57.