De la carte stellaire à la télégraphie sans fil, Solstice propose un voyage dans lequel l'humain apparaît comme une créature à l'affût du moindre signal venu de l'extérieur. Afin de communiquer avec l'univers, l'homme a érigé des monuments comme le cercle de pierres de Stonehenge ou les stations de communication par ondes hertziennes. La première antenne de télégraphie sans fil fut inaugurée en 1901, par l'envoi d'un message commençant par la lettre «S». Cette lettre est l'axe autour duquel tourne la vidéo : «S» comme "star" (étoiles), «solstice», "spider" (araignée) ou "sun" (soleil). Le miroitement du soleil sur l'eau apparaît à la fin et au début de l'œuvre, image de la première communication de l'homme avec l'univers, et emblème du réseau d'ondes que l'être humain cherche à recevoir et à transmettre.
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Informations techniques
Documentation
Commentaire de Nicole Gingras, Commissaire
Solstice est une méditation sur la lumière et sur la fixité. La vidéo réunit des éléments complémentaires : la relation entre la lumière et l'obscurité, la complicité entre l'image et le son, la tension entre arrêt et mouvement. Le solstice est le jour le plus court de l'hiver et le jour le plus long de l'été. C'est aussi le moment de l'année où le Soleil semble fixe, en raison de sa position qui est alors la plus éloignée de son parcours elliptique autour de la Terre. Cette vidéo emprunte ainsi au solstice sa relation à l'arrêt et à la dimension cyclique du temps.