À l'origine, les images de Variations sur deux photographies de Tina Modotti ont été gravées directement sur pellicule 16 mm pour accompagner la pièce chorégraphique de Louise Bédard, Elles, qui était inspirée de la vie et de l'oeuvre de la photographe mexicaine. L'animation a été particulièrement inspirée par deux photographies, des roses et des fils télégraphiques, la première suggérant un monde clos et intime, l'autre une ouverture infini dans l'espace. J'ai repris et remodelé ces animations pour en faire une sorte de drame méditatif, presque abstrait, en tension entre ces deux images inverses.
Générique/Crédits
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Documentation
«Pourtant, quelque chose dans le travail récent de Pierre Hébert semble le situer au coeur même de ce qui préoccupe les jeunes cinéastes, c’est-à-dire les utopies de l’immédiateté de la légèreté, ces rêves de caméra-stylo qui sous-tendent des démarches comme celle de Kino et d’autres groupes, plus ou moins formels, plus ou moins activistes. Je regardais récemment la dernière réalisation d’Hébert, Variations sur deux photographies de Tina Modotti, et je me passais la réflexion suivante : cet homme illustre mieux que quiconque cette idée très contemporaine du cinéaste capable de produire un film en état de quasi-autarcie, dans un temps très rapide. Pierre Hébert, en effet, a développé un art en conformité avec ses moyens, et il cherche à développer ses moyens en conformité avec son art.»
JEAN, Marcel. «À la crête de la modernité», [http://www.rvcq.com/archive/fest.f/2005/apropos/soulignent.pierrehebert.html] (Page consultée le 10 août 2011)