Dans les années 50, Laurette Tardif était infirmière auprès des Attikameks (Montagnais) qui peuplaient les vastes étendues de la Haute-Mauricie. Personnage important du village de Clova, Laurette parle des soins donnés aux Attikameks et de leur mode de vie à l'époque. De remarquables photos de ses tournées dans les réserves illustrent son témoignage chaleureux. Des images du Clova moderne et quelques réflexions des auteures sur le mode de vie actuel de ses habitants complètent ce documentaire concis et évocateur.
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Commentaire de Claire Valade, Critique cinématographique québécoise
Avec cette bande, les documentaristes Brigitte Nadeau et Nathalie Goulet parviennent à faire d’une pierre deux coups : un témoignage sur une époque révolue de l’histoire pionnière du Québec (pourtant pas si éloignée dans le temps) et un portrait d’une femme ordinaire au destin exceptionnel. Le point de vue de celle-ci sur la vie en région éloignée et sur les années passées à apprivoiser à la fois le territoire hostile et ses communautés autochtones, est empreint d’un profond respect et d’une grande sérénité, lesquels se dégagent d’ailleurs tant des propos de Laurette que de ses magnifiques photographies.