Contre le bruit ambiant de l'homophobie, une série d'images oniriques évoquent une inter-relation entre les espaces publics et privés. La bande vidéo explore la désintégration et la reconfiguration de l'identité gaie dans la culture dominante. La bande sonore combine une litanie de voix d'un «talk-show» radiophonique d'une intensité variable avec du bruit électronique en arrière fond. Nous retrouvons aussi un texte poétique et des effets sonores fabriqués sous l'eau. Les images représentent le mouvement d'un espace intérieur de rêves : par des scènes domestiques privées intimes pour ensuite se transporter dans des espaces urbains publics de stations de métro et d'intersections de rues. Finalement, elles se déplacent dans la périphérie de la ville vue de l'autre côté d'un corps d'eau.