Jardins d’Éden, à la française, anglais, zen, bahai, arabo-islamique etc. Le jardin est un lieu d’histoire, de culture et d’héritage. Il est l’un des rares endroits où cohabitent l’intime, le rassemblement, le plaisir et le religieux. Jardins Paradise détourne avec ironie l’image du jardin comme projection de l’Éden céleste. Il raconte l’inventivité citoyenne des communautés stigmatisées par l’absence de verdure dans leur quartier et l’apport de la diversité culturelle sur le paysage urbain.
Jardins d’Éden, à la française, anglais, zen, bahai, arabo-islamique etc. Le jardin est un lieu d’histoire, de culture et d’héritage. Il est l’un des rares endroits où cohabitent l’intime, le rassemblement, le plaisir et le religieux. Jardins Paradise détourne avec ironie l’image du jardin comme projection de l’Éden céleste. Il raconte l’inventivité citoyenne des communautés stigmatisées par l’absence de verdure dans leur quartier et l’apport de la diversité culturelle sur le paysage urbain.
Le film imagine des membres de la diaspora arabe de Montréal aménager avec les moyens du bord une version laïque et démocratique du jardin de style arabo-islamique. Un parking, zone aride tout comme les déserts où ces jardins ont originellement vu le jour, est réhabilité en jardin éphémère. Pour répondre aux composantes principales du style arabo-islamique, on y trouve un point d’eau comme pièce maitresse, des carrés de plantations qui occupent les places de parking, des fleurs et des fruits, et la contemplation comme activité principale. La représentation de la nature est présentée de manière artificielle puisqu’elle n’est qu’un paradis momentané, celui des loisirs individuels.
Et si le Paradis n’était autre qu’un parking vert aménagé au goût de chacun ?