Une ressemblance physique frappante est employée pour exprimer visuellement les rapports biologiques, psychologiques et spirituels qui existent au sein d’une famille. Dans le cadre de son exploration de l’identité par la généalogie, l’artiste exprime une contradiction entre les liens familiaux indéniables qui l’attachent à ses racines et les sentiments d’isolation et d’aliénation qui contribuent grandement à l’écart entre les générations. Ce paradoxe invoque une description temporelle du soi, qui est illustrée dans l’œuvre à l’aide du passage du temps.
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
««J’ai toujours lutté pour me dissocier dans le but de maintenir ma propre identité, mais en même temps ceci fait que je me sens isolé de ma famille, dit Wood. Cette œuvre vidéo me rassure à propos de mes racines; je fais partie de mon père comme il fait partie de moi.» [...] À travers une série d’autoportraits, l’artiste cherche le réconfort dans la solitude et l’isolation par le biais d’un voyage physique, émotif, spirituel et créatif vers soi. La dualité est le thème dominant. Deux disciplines, le dessin et la photographie, fusionnent pour représenter la convergence des différentes parties de la psyché. Bien qu’une seule personne soit visible, l’image donne l’impression que l’artiste n’est pas seul, qu’il soit en compagnie de représentations dédoublées de lui-même ou laisse croire au spectateur que quelqu’un d’autre est présent, juste à l’extérieur du champ de vision de la caméra. Et pourtant, cette illusion est constamment rompue, soit par l’admission de la présence de la caméra et de l’acte de dessiner, soit en opposant des dessins photoréalistes au réalisme de la photographie.»
Université Concordia, Media Relations, [http://mediarelations.concordia.ca/pressreleases/archives/2006/10/owen_eric_wood.php] (page consultée le 6 mai 2011)