Thérèsa et Codca se posent une question face à une image télévisée d'un film des années 50. L'image a cet étrange pouvoir de provoquer des associations qui échappent à leur raison. Elle les replonge à une époque de leur enfance où une petite pelle rose et une comptine semble étroitement associées à cet extrait du film qui les fait rêver. L'image tout comme l'histoire est prisonnière de la graphie, de la manière d'écrire ou de décrire qui joue un rôle déterminant sur notre raisonnement. Alors imaginons que l'on puisse passer en-dessous du récit, se faufiler à travers la grille des graphies, pour ce trouver à ce point où l'on peut voir à nouveau comme si c'était la première fois. Ce point où la paroie opaque de l'image devient transparente, translucide, hyaloïde et laisse pénétrer la lumière d'un univers légendaire...