Réflexion sur les rapports entre culture et nature, In the Eye of the Storm montre un jardin encerclé par la ville et ses représentations, devenu microcosme d'une nature peut-être disparue. Un «travelling» de la ville, capté à partir d'une automobile en mouvement, transforme le paysage urbain, en une ligne de couleurs et s'arrête sur l'image d'un oeil, scrutant des dessins de plantes. L'oeil voit ce jardin miniature à travers une lentille grossissante ou un écran vidéo. Menacé par les images et les sons de la ville, le jardin se réduit à un rond au milieu de l'écran. Puis, l'oeil revient et occupe toute la surface entourée de noir. En jouant des niveaux de représentation et de la superposition des images, les auteurs interrogent avec virtuosité les effets souvent destructeurs de notre perception du monde sur l'environnement.