Une voix off décrit le quartier de Pointe Saint-Charles et ses mauvaises conditions sociales et économiques, qui touchent également le logement et la santé. Des citoyens décident de se regrouper pour lutter contre cette détérioration et vont créer une pharmacie communautaire en janvier 1973. C'est une approche différente du traitement de la santé, une alternative artisanale contre les gadgets et la commercialisation de ces magasins qui se préoccupent plus du porte-monnaie du client que de soins. Des exemples fournis par des personnes oeuvrant au sein de la pharmacie montrent comment on exploite la santé par le biais de certains médicaments qui sont plus nuisibles que bénéfiques; il est également question des rapports privilégiés des employés de la pharmacie avec leur clientèle.
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Documentation
Commentaire de Claire Valade, Critique cinématographique québécoise :
Tourné il y a plus de 30 ans, voici un documentaire qui est pourtant d’une actualité criante. À l’heure où il est impossible de regarder la télévision — et encore plus spécialement la télévision américaine — sans être inondé par une infinité de messages publicitaires moussant les bénéfices d’une foule de pilules et de médicaments luttant contre tous les maux connus de l’Homme (au risque de succomber à une foule tout aussi effarante de possibles effets secondaires), disons que, à lui seul, le point de vue soulevé par ces pharmaciens communautaires sur la commercialisation de la maladie et le marketing des pilules est des plus éloquemment articulé.
