«Je capte des petits moments choisis. Ils sont pris au vif du sujet. Le sujet, c'est moi. Et je parle en toute désinvolture. J'attrape des moments flottants sur un beau volume d'eau. Mon travail a ceci de particulier : il me convient. Je peux chanter, me dandiner et dire des choses. Une femme est assise peu importe où, c'est déjà ça. C'est élégant assez souvent si vous voulez bien croiser les jambes. Moi je les croise.»
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
«À l’opposé, les spectateurs se sont installés confortablement pour regarder Mes amis les poissons (1998) de Sylvie Laliberté. Je me sentais impatient en la voyant patauger gaiement dans l’eau, et je songeais à toutes les manières dont les vidéos en «temps réel» me font perdre le mien, jusqu’à ce qu’un ami m’explique que le scénario, en français, était non seulement hilarant, mais essentiel à la compréhension de l’œuvre. Mon respect a augmenté : selon une logique perverse, il me semble que l’inaccessibilité potentielle et l’insistance sur la différence devraient être au cœur des Biennales.»
PALMER, Laurie. "Montreal Biennale", frieze, no 44, janvier-février 1999, [http://www.frieze.com/issue/review/montreal_biennale/]