L’installation microsleeps a été tournée en 16 mm et Super 8 puis transposée en trois canaux numériques. Les trames sonores ont été réalisées par Émilie Payeur, compositrice de musique expérimentale et noise. Charlotte Clermont utilise, entre autres, des techniques de mordançage – procédé de détérioration de l’image consistant à altérer et à soulever l’émulsion chimique de la pellicule pour révéler momentanément différentes strates de compositions picturales en micromouvement. Les sensations de vastitude suscitées par les lieux et les moments capturés permutent aléatoirement, donnant corps à des états fuyants mais affirmés. L’installation propose une succession d’univers latents, inscrits dans les interstices d’un présent mouvant où s’enchevêtrent des états d’intimité et d’extimité (Lacan). microsleeps réfléchit la pluralité des relations « intra » et « extra » personnelles qui nous construisent et invite à une rencontre inusitée avec celles-ci.
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Générique/Crédits
Documentation
L’installation microsleeps a été tournée en 16 mm et Super 8 puis transposée en trois canaux numériques. Les trames sonores ont été réalisées par Émilie
Payeur, compositrice de musique expérimentale et noise.