Retour sur l’année 1948, qui fut fatidique pour Israël. Une photographie nous remet cette époque en contexte, par une série de visages qui se prêtent à l’analyse. Sur une colline, quatre individus deviennent les témoins de cette société révolutionnaire, de ce nouvel État, de cette nouvelle loi. Comme tant de moments marquant la catastrophe, des rapports fantômes s’emparent de l’image, des malédictions reléguant à l’invisibilité s’aperçoivent. Comment parler de ce qu’on ne peut pas mettre en mots, comment montrer ce qui ne peut être vu?