Depuis son atelier de la banlieue parisienne, le peintre Jacques Monory présente les toiles de sa prochaine exposition. Dans ce portrait intimiste, le septuagénaire, en paix avec la trace qu’il laissera, évoque au passage les obsessions de toute une vie. Au menu : monochromie, philosophie et révolvers.
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Informations techniques
Documentation
«Dans un registre minimaliste, sous la forme d'entretiens, avec un regard porté sur la main d'un peintre en action, La Vie imaginée de Jacques Monory apparaît comme une passionnante réflexion sur la vie, l'art, la philosophie, l'illusion du monde. Jennifer Alleyn, qui avait amorcé une trilogie avec le fascinant Svanok, poursuit sa quête sensible d'une réflexion sur le rôle de l'art. Jacques Monoroy, adepte de la «figuration narrative», peintre octogénaire parisien, aborde la monochromie (à base de bleu), la violence sublimée, le monde et le retrait du monde avec humour et sagesse. Le film, qui balaie un atelier, interroge une physionomie, écoute et regarde avec respect et tendressse, s'offre comme un testament de paix et d'harmonie.»
TREMBLAY, Odile. «Lettre d'amour en collages», Le Devoir, Montréal (18-19 novembre 2006).