«Éclaircir une histoire de famille turbulente à travers des photographies qui ne montrent guère la bigamie, l'abus et la maladie mentale qui y ont régnés. Reeves emploie des techniques de multi-images afin de confronter cette intériorité douloureuse. Il espère qu'en nommant ces événements déterminants, il trouvera «la chanson claire d'une vie intacte». Bouleversant que ce maniement d'histoires personnelles les amenant au-delà du domaine privé et confrontant à travers les surimpressions d'archives, les souffrances de tant d'enfants de l'ère de la destruction de masse mécanisée.»
JOHNSTON, Trevor, Time Out Magazine, Londres, (mai 1995)
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Informations techniques
Documentation
«Dans Obsessive Becoming, Reeves donne comme toile de fond à l’histoire étrange, et parfois douloureuse de sa famille, les pages les plus sombres du XXe siècle : le ghetto de Varsovie, Hiroshima et la guerre du Vietnam. Grandir sous la férule de Milton, son père brutal, n’était qu’une vue miniature des grandes tragédies opposant les clans comme les nations. Ressentir de la compassion pour Milton, lui aussi un enfant battu, c’est vaincre la catastrophe de la répétition. «Ce qu’on ne réussit pas à voir en soi-même viendra hanter les rêves de nos enfants», s’exclame Reeves. Obsessive Becoming vise à reconnaître ces échecs et, en dépit de tout, à rompre le cycle séculaire de la cruauté.»
SEID, Steve. «Obsessive Becoming: The Video Poetics of Daniel M. Reeves», Mill Valley Film Festival Souvenir Program, Mill Valley, (1996)