En perdant son emploi, un homme se voit dans l'obligation de demander de l'aide sociale. Il déménage dans un quartier où les loyers sont à la mesure de ses moyens. Il y découvre un monde dont il ne soupçonnait pas l'existence et qu'il n'arrive pas à comprendre. Il filme et enregistre des bribes de cette réalité qui l'entoure. Graduellement, il calque sans s'en rendre compte les comportements de ses voisins.
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«Un mot sur Le voleur vit en enfer qui est un chef-d'oeuvre, et un des exemples les plus durables de la vidéo québécoise des 10 dernières années. Pas parce que le vidéo a été montré au Louvre, il y a quelques années, non plus parce que le titre est inscrit dans les meilleurs catalogues du monde... Réalisé entre 1982 et 1984, à l'époque où les vidéastes laissaient tomber leurs premières armes, Le voleur vit en enfer annonçait déjà, telle une synthèse du travail à abattre, une oeuvre qui allait semer les métaphores de l'époque dans les sillons d'une authenticité mordante.»
CARRIÈRE, Daniel. «L'authenticité se fait mordante», Le Devoir, (4 juin 1992).