Ce film illustre l'utopie d'un corps comme réceptacle d’une énergie immatérielle, prenant en compte l'anthropophagie comme un rituel mystique. Dans la plupart des cultures indigènes anthropophages, le fait de «manger» quelqu'un était synonyme d'absorption d'une énergie, d'une force vitale de son semblable. Cet acte pour le moins barbare révélait une symbolique profonde et une forte croyance au concept de l’âme ou de l’énergie qui résiderait au coeur des entrailles de chaque être vivant. On envisage ainsi la possibilité de déplacement de cette «énergie» d'un corps à un autre, parfois partiellement et plus sûrement intemporel. Ce film essaie d'illustrer les différentes tentatives de cette énergie à prendre place au sein d'un corps.
La manière d'appréhender ce film est libre et ouverte à toute réflexion alternative.
Réalisation
Raphaël Dupont
Musique
Einstürzende Neubauten
EZ3kiel
Production
IMUS
Raphaël Dupont
Couleur
Couleur
Son
Stéréo
Format de tournage
MiniDV
Images
Mots clés
Corps, Déconstruction, Lumière, Utopie, Énergie
Thèmes