«Regarde Laïla, ce sont les femmes de ton bled». La chute vertigineuse du mot«bled»vers le lointain de ma mémoire me plonge dans un état pensif. Ce texto réanime en moi toutes sortes de récits sur mon pays d'origine. J'encre mon regard dans l'œil de la caméra. Ces«femmes»sont des Houariyates et leur musique fait vibrer le sang qui coule dans mes veines. Solennellement, je vous les présente et elles dansent. Elles dansent entre mes mains puis mes mains leur répondent. Elles dansent dans une forêt d'épinettes puis le fleuve leur répond. Elles dansent dans une mer d'hyperliens puis des internautes leur répondent.