Cette vidéo est composée de sept histoires semblables à des cartes postales de cent mots chacune. Chaque histoire a son propre narrateur reflétant son point de vue. Les histoires mettent en place un événement soudain que le narrateur ne peut prendre en main. Les histoires agissent à la manière de synesthésie conceptuelle lorsque les effets du hasard passent pour un geste prémédité et que l'intuition devient une sorte de logique. Plus que l’évolution linéaire d’une intrigue, ces histoires agissent par accumulation et suggèrent l’existence d’une subjectivité irrationelle, mais interconnectée. Bien que les histoires tournent autour d’événements imprévisibles et incontournables, les images vidéo explorent l’utilisation des objets dans leur usage quotidien. Grâce à l’utilisation d’angles de caméra et d’effets de la couleur, les objets banals nous deviennent étrangers. Le son et l’image sont disjoints afin de déstabiliser celui ou celle qui regarde. Bien que les titres et intertitres supposent un discours d’autorité, les histoires, les images et le son engendrent un monde d’illogisme holistique.
How To Make Love In An Earthquake
Réalisation
Donna Szoke
Voix
Emily Vey Duke
Laiwan Chung
Tricia Middleton
Michelle Irving
Dr. Randy Lee Cutler
Carol Sawyer
Jen Weih
Montage sonore
Joel Taylor
Musique
oisaC
Production
British Columbia Arts Council
Couleur
Couleur
Format d’image
4:3
Son
Stéréo
Images
Mots clés
Hasard, Logique, Quotidien, Récit, Subjectivité, Imprévisibilité
Thèmes