Le passage de la ligne
Un moteur ronronnant pousse doucement le mastodonte flottant vers la pleine mer et le port glisse de plus en plus loin de notre vue : l’inéluctabilité du voyage s’installe. On scrute l’océan et nous déplaçons à travers le navire comme un fantôme, une présence sans fonction. Nous dérivons, observons et documentons les jours immuables du navire, face à la durée et à un sentiment de solitude difficile à articuler.
"J’ai embarqué à bord d’un porte-conteneurs entre Rouen et Belém au Brésil, puis entre Gibraltar et les ports du nord de l'Europe avec pour objectif de faire un film sur la lenteur et l'errance, m'immisçant dans l’intimité de la vie du navire. Le passage de la ligne est le fruit de cette expérience : un film d'artiste à la frontière du documentaire, des arts plastiques et du cinéma."
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
Voyage, errance, océan, navigation