Pierre est un nain et il vit dans une famille de nains. Ses parents célèbrent leur 25e anniversaire de mariage, mais Pierre n'a pas l'esprit à la fête. Il n'a pas envie de devenir lutteur ou clown comme son père. Il rêve plutôt d'une vie normale.
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«Comme dans plusieurs de ses films, Robert Morin donne le crachoir aux marginaux. À ceux qu'on n'écoute que d'une oreille. Qui sont aliénés d'une manière ou d'une autre par les conventions sociales. [...] Avec Morin, tous ces personnages retrouvent une dignité, une poésie et une beauté qu'on leur refuse d'ordinaire. Ils trouvent une tribune pour s'exprimer. Ce qui est moins le cas de Morin : depuis 20 ans, ses bandes vidéo sont ignorés par les télés et donc très peu diffusées. Dur à prendre, lui pour qui filmer est presque un acte politique. Morin a une grande gueule et des choses à dire. Son discours lucide et engagé est souvent rock and roll. On juge ses films trop lourds. On le traite de «brasseux de marde». Il se choque. «Mais la vie est heavy! Le cinéma, il faut que ça deale avec la vie, et la vie c'est pas l'histoire de Bambi! De toutes façons, ajoute-t-il, la télé est devenue un médium d'abrutissement au lieu d'être un médium d'éveil. Comme si on avait inventé la littérature juste pour publier des Archie.»»
LAURENCE, Jean-Christophe. «Robert Morin, vidéaste inclassable», La Presse, (20 mars 1999), p. C3.