«Le rire est le propre de l'homme» mais, comme dirait Bergson, «c'est une autre histoire.» Cette fiction situe le rire au niveau du paradoxe : d'abord comme agent communicateur, puis comme symbole du dérisoire dans la communication. La vidéo est utilisée ici pour sa force objectivante, le film et les diapos pour leur pouvoir onirique, et les photos noir et blanc comme archives. La surimpression de deux profondeurs de champ, 16 mm et vidéo, du plan final illustre la différence formelle entre les deux langages. L'histoire se conjuge donc simultanément au passé, présent et futur. C'est une prise de parole nihiliste.