L'homme au trésor s'ouvre en pleine classe de poésie ; on y lit des poèmes d'amour et l'un des participants en sort ému. Aussitôt commence un enchaînement d'histoires inextricables entre de nombreux protagonistes. Déclarations, ruptures, consolations, gestes énigmatiques, peines et propositions se succèdent. Des couples se forment, d'autres rétorquent. «Ça marche pas !». Et sur des airs rappelant vaguement la chansonnette française, on pose la question : Comment fait-on pour savoir si on désire vraiment quelqu'un?
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
«L’homme au trésor, pour sa part, a été réalisé en 88 et, s’il n’a pas bénéficié lui non plus d’un budget considérable, présente d’indéniables qualités de photographie et de montage, les deux réalisateurs s’étant entourés cette fois de techniciens professionnels qui ont accepté de participer bénévolement à l’aventure et dont l’un, Michel Grou, y est allé de si bons conseils qu’il signe le film avec les coréalisateurs. Un peu d’Almodóvar, un peu de Godard, beaucoup de Guilbert et de Murphy. Un mélange de poésie et d’humour, de sensualité et de ridicule. Une véritable fiction cette fois-ci. Tout commence dans une classe de poésie, alors qu’un étudiant lit un poème érotique.»
BARBE, Jean. «Le Garçon du fleuriste & L’Homme au trésor», Voir, (28 septembre au 4 octobre 1989).