Where the Night is Going
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Des notes sur l'appartenance, sur les coûts de la réussite ou d'être invité à la fête. Une rencontre est analysée alors que le spectacle de rêve qui se déroule sur la scène propose à des citoyens modèles de nouveaux rôles. Guy Debord publie une nouvelle image documentaire. La réflexion se poursuit sur l'esclavagisme.

Prenant place dans une parade intérieure fantasmagorique de mode tordue, une rencontre avec Guy Debord mène à une réflexion sur la violence de la forme. Une série de titres est griffonnée sur les gens rassemblés pour voir le spectacle. Des passages des œuvres The Glass Essay de Anne Carson, Mercury d'Ariana Reines et Citizen de Claudia Rankine défilent. Pouvons-nous nous rencontrer dans un documentaire, « un film qui bouge », sans le montage, l’écriture de la colonie, sans changer « notre attention de l’être au paraître »?

2020
Canada
8:45
Langue originale
Anglais

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Informations techniques

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Son
Stéréo
Format de tournage
Digital

Documentation

Informations complémentaires

« À une époque où le spectacle fait partie de tous les aspects de la vie quotidienne, est‑ce possible d'aimer un révolutionnaire raté sans se perdre? » - Clint Enns

« Dans Where the Night is Going, Mike Hoolboom crée un espace post-apocalyptique où le social revient et où l'intimité du spectateur est surveillée. Comme un navire encalminé en mer avec une internalisation de Guy Debord en apparition, Hoolboom conjure un brouillard qui promet l'appartenance, évoqué et reconfiguré par des gestes et de la danse. Là où L'heure du loup de Bergman nous mettait à nu, cette œuvre promet un carnaval auquel nos corps assourdis ne peuvent pas résister.

L'idée d'une forme s'exhibant comme du contenu est puissante et ce qui suit est très agréable. Ça crée un modus operandi pour m'appartenir, une aventure fuyante. Les images du brouillard me positionnent dans mon corps de façon parfois centrée, parfois apeurée. Les mouvements me rappellent des gestes dans les films d'Arthur Lipsett, un en particulier où Paul Anka, je pense, se déplace dans un grand magasin et un autre dans lequel un couple improbable danse. Lipsett est un contemporain de Debord, qui est au cœur du film. Pour une raison quelconque, ces gens devant leur ordinateur m'ont fait penser à une image de deux Américains. L'un d'eux était McNamara il me semble dans une autre image de Lipsett. Leur apparence reflète des traces d'un passé que j'ai d'abord découvert au Canada. Un espace social post-apocalyptique est examiné. L'expression « consensus économique mondialisé néo-libéral » est ce vers quoi je tendais plutôt que « post-apocalyptique ». Ou peut-être que « post-spectaculaire » serait mieux que post‑apocalyptique. Quand je pense à Lipsett documentant l'appréhension de la guerre froide, cela le multiplie et va plus loin d'une certaine façon, sans complètement appartenir ou se souvenir. » - Dirk DeBruyn

« J'aimerais comprendre la différence entre la structure et la forme! C'était une expérience tout autre de regarder la vidéo et de donner priorité au texte. La relation entre le texte, le visuel et l'audio est tellement dynamique qu'on ne perd pas les images. Ou, devrais-je dire, les images ne perdent pas leur pouvoir, un pouvoir qui ne relève pas du documentaire, même si elles deviennent tout de suite beaucoup plus fascinantes parce qu'elles proviennent d'émissions financières ou de conventions capitalistes. (C'est la raison pour laquelle le texte doit nous rappeler constamment l'aspect documentaire.) Je dois aussi avouer que je n'ai pas suivi le texte du début à la fin, même si l'interaction entre la théorie, la poésie et l'histoire venait toujours me chercher. Il me semble y avoir un bon équilibre entre la densité linguistique et des significations plus profondes, ce que nous pouvons désormais qualifier d'affect. C'est à la fois lent et rapide, comme un rêve. » - Steve Reinke

Images
Dossier de presse
Mots clés
Guy Debord, dystopie, rôles sociaux, formalisme

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