Whitewash présente la télévision comme un monde d’apparences, dont la familiarité provoque en nous «le sommeil de la complicité». Un état de demi-conscience où nous absorbons des idéologies via des gestes banals. Le personnage est une femme nord-américaine, d'origine asiatique, qui est lectrice de nouvelles. Dans ses comportements, les conventions de la télévision sont homogénéisées et jouées d'une manière qui suggère que son identité est fusionnée avec et «lavée» par le médium qu'elle habite. Elle traverse délibérément l'indifférence et l'asepsie de la télévision «d'informations» tels la météo, le bulletin de nouvelles et les publicités de produits ménagers.