,000, est une vidéo qui parle de fausses façades, de travaux de peinture, de fins joyeuses, de commerce, de pourriture et de service à la clientèle. Ou, dit plus simplement, d’images, de maïs soufflé et de graines de vérité. C’est l’histoire de deux personnages dont le récit s’entrelace, soit la ville autrefois importante de New Westminster en C.-B. et l’actrice déçue Slash Dominatrix, alors qu’elles luttent pour leur légitimité.

Je pourrais dire que l’histoire explore les conséquences psychologiques des relations commerciales (existe-t-il un autre genre de relations?) entre les gens. Mais je n’aime pas les explications, surtout les miennes. Peut-être que l’histoire en est une de tourmente et de déni. De la tourmente parce qu’il est impossible d’être la même personne au début et à la fin. C’est la règle. Même si j’avoue ne m’être jamais transformée. Peut-être parce que je n’ai pas la foi? Parfois, je pense que ,000, renvoie au fait que les histoires ne peuvent pas nous libérer de notre vie. Ou au fait que la communication est quelque chose d’incroyable et qu’il ne faut pas y faire confiance… Comme cette fois à la garderie où j’ai regardé avec admiration la bouche de deux filles qui formait les sons de la langue anglaise. C’était un spectacle épatant.

Le scénario est composé à 50 % de contenu original et à 50 % de contenu repris (citations exactes, citations fausses et paraphrases). Si vous n’aimez pas ce qui est dit, restez pour la musique de Paul Kajander!

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Peu importe ce que je ressens… Je veux ressentir autre chose.