Cosignataire du Refus global, Françoise Sullivan, l'une des grandes figures de la modernité artistique canadienne, a été tour à tour danseuse, chorégraphe, photographe, sculpteure et peintre. Ce film nous propulse dans l'univers de cette artiste protéiforme et sans frontières. L'un de ses leitmotiv est le «dîner Sullivan», un repas entre amis chez l'artiste, où l'on discute de l'histoire de l'art, de la création du mouvement automatiste, de l'influence de Paul-Émile Borduas et de la publication du Refus global. La caméra accompagne Françoise Sullivan dans sa vie publique, sa vie d'enseignante — elle enseigne à l'Université Concordia depuis 1977 — et sa vie privée. Dans son atelier, l'artiste, toujours créative et dynamique, commente son parcours artistique. D'abord danseuse et chorégraphe, elle a monté plusieurs spectacles d'avant-garde dans les années 1940. Après s'être consacrée une dizaine d'années à sa famille, elle revient à l'avant-scène à la fin des années 1950 et se lance dans la sculpture. Elle abordera également la photographie, créera des installations et des performances avant l'heure. Au début des années 1980, sa création englobe peinture, collage et installation, dont témoignent les séries Tondo et le Cycle crétois. Elle poursuit actuellement un travail essentiellement pictural.
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