Les images et les sons enregistrés au cours d'une journée composent treize scènes de une à deux minutes chacune. La bande oppose les sons et les images de conditions météorologiques naturelles, soit les éclairs, la pluie et le vent, aux enregistrements de sons comme l'incendie d'un immeuble, le bourdonnement d'un avion ou les bulletins météorologiques à la radio. Temps incertain évoque non seulement l'imprévisibilité de la nature dans un environnement artificiel, mais aussi l'incertitude de l'individu dans un environnement médiatisé.
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
«La fonction déstabilisatrice des facteurs climatiques est au coeur de Temps incertain de Paul Landon, où treize scènes brèves et intenses dramatisent les changements brusques et discrets du temps qui en affectent le paysage immédiat. Paul Landon qui réalise entre autre des installations sonores, fait cohabiter images rémanentes où le sujet se fond littéralement dans la nature et sons artificiels : bruissement d'un incendie; résonnance des voix radiophoniques qui annoncent la météo; passage d'un avion dans le ciel. Des éléments qu'il confronte au craquement de l'orage électrique, au grésillement de l'image télévisuelle que le courant trahit. Comment, à travers ces paradoxes et le foisonnement interrompu de ces signes naturels et culturels, nos sens peuvent-ils se frayer un passage? Comment l'environnement technologique surmédiatisé agit-il sur la nature humaine et la boulverse-t-il?»
«Regards croisés sur le paysage», Circonvolutions, (1995).
