Une évocation romancée de la reconquête du corps malade pour l’arracher des griffes de l’immobilité en fusionnant avec l’univers matériel. Grâce à un réseau d’objets, le corps s’étire, se connecte aux choses, atteint des espaces et des lieux avec plus de facilité ainsi que des potentiels élargis. Comme une créature d’argile en constante croissance à laquelle sont ajoutés à la hâte de nouveaux membres tandis que d’autres tombent. Les possibilités se multiplient. Paralysé par l’angoisse de montrer sa vulnérabilité au monde extérieur, le corps malade est maladroit en public, mais à son aise à la maison. Le corps-esprit malade n’est jamais entièrement soulagé; au mieux, il arrive à oublier son état par la distraction et la fantaisie. La douleur du corps ralentit l’esprit, l’ouvrant à une rêverie quasi permanente.
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
Installation vidéo à deux écrans.
Textes:
Bachand, Nathalie. "Chloë Lum & Yannick Desranleau, What Do Stones Smell Like in the Forest?", Esse, mai 2018.