Le terme «bruits blancs» désigne l'appellation technique d'une certaine qualité de bruit de fond audio obtenue en mettant une énergie constante à des fréquences son différentes. Ceci entraîne l'annulation effective de ces fréquences et permet de produire un équivalent au «silence». Les bruits blancs s'organise autour d'une double polarité : le périphérique parisien - boulevard de ceinture de Paris - et son paysage urbain, et le flux d'un courant d'eau - le fleuve Saint-Laurent - qui entoure Montréal. Deux espaces insulaires sont ainsi figurés par leur contour. Tension entre deux mondes : une urbanité paysagée et une nature urbanisée, deux expressions complémentaires d'un écoulement, d'un passage continuel, d'une réalité en constante transformation dans les limites d'un parcours qui se boucle sur lui-même.
Les bruits blancs
Réalisation
Michèle Waquant
Image
Jacques Sirot
Son
Jacques Sirot
Montage
Marc Boulay
Didier Griffond
Montage sonore
Raphaël Devillers
Production
Camélopard
Michèle Waquant
Couleur
Couleur
Mots clés
Son, Paysage, Urbanité, Complémentarité, Flot