Ce document décrit l’évolution des organes de représentation directe des citoyens auprès de l’administration municipale de Montréal ainsi que leur rôle dans les luttes urbaines du début des années 60 jusqu’en 1976. Le document expose tout d’abord sa thèse : à partir des années 1960, le développement de l’infrastructure de Montréal a été dominé par le capital et n’a pas coïncidé avec les besoins et les intérêts des citoyens locataires. Des entrevues avec des théoriciens, des intervenants divers, des membres du FRAP et du RCM forment l’essentiel du propos fréquemment illustré par des photos et des images de logements. Le document expose quelques luttes plus récentes : celles de Milton Parc, de l’autoroute Est-Ouest et de la rue St-Norbert et, à travers le témoignage de John Gardiner, les actions du RCM.