Commentaire du réalisateur :

«Dans cette histoire, il y a un type, le personnage principal, qui ne cesse d’errer et qui finit par succomber à ce à quoi l’on s’attendait ou qu’on pensait savoir. Mais ce savoir, ou appelez ça comme vous voulez, n’en est pas un du tout. C’est une sorte de satisfaction, déplacée mais vraie néanmoins… J’ai immédiatement pensé au rejet – emportez-moi loin, laissez-moi partir – et à un attachement – maladroit, mobile, dedans, dehors, mais sans abandon réel. On pourrait donc dire que le film parle de déni ou, en fait, d’incapacité, de sa construction et des concessions qui ont été faites. Sur une période de temps donnée, il fluctue entre des expériences de différenciation et de distance, de proximité et d’altérité, des déploiements de détermination et d’ambivalence de lieu.»