Road movie avec Sylvain et André Morel, deux petits truands qui font un film sur eux-mêmes, pour passer à l’histoire.
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Documentation
«Ça faisait longtemps - sans doute depuis les débuts d'André Forcier ou de Jean-Claude Lauzon - qu'on n'avait pas vu un cinéaste d'ici avec ce beat de bulldozer. Ces deux films [Les frères Morel et Lila] mettent en scène des délaissés, des désespérés, des âmes abandonnées, désoeuvrées qui sont filmés comme seul lui sait le faire : plans serrés, collés à sa caméra qui semble faire partie de ses mains et de ses yeux qui scrutent l'intérieur et l'extérieur. [...] Pour Les frères Morel, Daniel et moi, nous demandions ce qu'on allait tourner le lendemain. On se mettait dans la peau des frères qui faisaient des vols dans les dépanneurs en moto. Moi, chaque été, je partais avec mon chum Daniel, au moins 10 jours en moto. La caméra, je l'avais gagnée à la Course et on l'a pétée pendant le voyage. On donnait une heure par jour d'impro et de tournage du film.»
DEMERS, Pierre. «Robin Aubert, du cinéma «rage dedans»», Journal l'Itinéraire, Montréal, (avril 2001), p. 24.