Léon Bellefleur trace les grandes lignes de son évolution artistique et de sa conception de l’art. Une entrevue captée dans son atelier est illustrée de plans fixes de ses tableaux et dessins. Influencé par l’art enfantin, il a tenu sa première exposition individuelle avec ses enfants. Signataire du manifeste «Prisme d’Yeux» il explique que le but principal du groupe, réuni autour de Pellan, était de former un petite communauté d’échange et de recherche. Le groupe «Prisme d’yeux» constituait la «chapelle» opposée au groupe automatiste, et Bellefleur n’a pas eu de relation directe avec Borduas. Il a été influencé par le surréalisme mais rejette l’automatisme pur. Pour lui les éléments engendrés par automatisme peuvent servir de base à la composition plastique mais n’en sont pas la finalité. Intégrant des éléments figuratifs à ses compositions, il rejette l’appellation d’abstraite apposée à sa peinture tout en la qualifiant d’«expressionniste». Ayant séjourné à Paris de 1952 à 1956 il a appris la lithographie qu’il qualifie de médium plus frais et léger que la peinture.
Léon Bellefleur, peintre graveur
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Réalisation
Olyvette Brunelle
Diane De Roy
Réjean De Roy
Pierre Goupil
Musique
Ronald O'Brien
Participation
Léon Bellefleur
Recherche
Lise Dubois
Christine Lanouette
Ghislaine C. Theriault
Production
Perspectives jeunesse
Couleur
Noir et blanc
Format d’image
4:3
Son
Mono
Format de tournage
Betacam
Mots clés
Portrait, Artiste, Lithographie, Peinture, Création
Thèmes