«Qui ne rêve à rien n’arrive à rien!» Voilà justement la devise de la centaine d’artistes, de chercheurs, de travailleurs sociaux et de militants associatifs qui ont participé au deuxième Festival International des résistances et des utopies organisé par l’association Ne pas plier, à Ivry-sur-Seine en banlieue de Paris, au mois d’octobre 2001. Ces utopistes activement engagés dans diverses luttes politiques et sociales aux côtés des chômeurs, des immigrants, des sans-papiers et d’autres groupes opprimés et marginalisés dans nos sociétés néolibérales, se sont réunis pour partager leurs expériences et débattre de trois grands thèmes communs à leur action : l’éducation populaire, les nouvelles formes d’engagement et les réseaux trans-locaux de solidarité.
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Commentaire de Claire Valade, Critique cinématographique québécoise
À voir avec Les arts de la résistance d’Alexandra Guité et Mosaïque Amériques d’Alexandrine Bourdouxhe. Par leurs thématiques antimondialistes, leur discours dénonciateur d’injustice et d’inégalités sociales, le souffle d’espoir et d’énergie positive qu’ils laissent planer, et les solutions novatrices et inspirantes qu’ils proposent aux grands maux de notre monde contemporain, ces trois œuvres se rejoignent, se parlent et se complètent au delà de sujets à la base fort différents. Essentiels pour tous ceux qui ont envie de changer le monde en commençant tout près de chez eux. Comme quoi la lutte politique peut aussi prendre des voies inattendues et passer par l’éducation populaire.
