Grâce au pouvoir de la suggestion, la poésie sonore et visuelle unit les sens et les sensations, les rythmes et les variations temporelles, intérieures et extérieures.
Devant Madame Jarrar se déploie un paysage devenu terne, aux gestes routiniers ; en elle se bousculent les émotions et les souvenirs, la vision du corps jeune de son mari décédé, toujours objet d'amour et de désir. Les images surannées, usées comme son personnage, explorent ce corps aimé puis soigné, rongé par la maladie : c’est le lieu du manque, de la douleur, du souvenir, celui du réconfort aussi.
Au soir de sa vie, Madama Jarrar entend toujours le refrain que lui chantait sa mère Abneti Alsaghira / Ma petite fille, elle garde en elle la perception de la jeune fille qu'elle a été.
Cette oeuvre fait parti du video poème installation Mort, un moment.
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Documentation
Harvard University