Vu d'un regard extérieur, ceci est un extrait d'une série axée sur la relation entre mon fils et ma fille âgés de 10 et 4 ans; relation d'ailleurs difficile à comprendre en raison de sa complexité et de son intensité.
Générique/Crédits
Informations techniques
Documentation
«Wood est un film bref d'une simplicité parfaite. Une sorte de poème extasié sur l'univers domestique de l'enfance. À travers les distorsions de la chaleur d'un feu, on aperçoit brièvement un jeune garçon qui regarde par la fenêtre. L'obscurité. Pendant ce temps, nous entendons les crépitements d'un feu ainsi que d'autres sons: le sciage de bois, un grincement, le glouglou de l'eau dans un tuyau, le sifflement du vent, le craquement d'une branche sèche. Nous voyons dans une séquence d'instantanés, intercalés par des écrans noirs et des fondus, un garçon sciant du bois, des gouttes d'eau tombant d'une table, une chaise berçante, des images furtives de quelqu'un qui marche, un mouvement d'arc. Décrite de cette façon, cette scène peut paraître banale et la plupart des gens auraient tendance à imaginer que quelque chose transcende ces banalités. Mais Leighton est un poète attentif au monde, à ce qu'il voit et perçoit. Il articule sa vision dans le temps et compose une trame sonore qui accompagne ces images, transformant cette scène d'arrière-cour ordinaire en quelque chose d'extraordinaire. Il ne se sert pas de bruits réels, mais enregistre chaque son séparément et l'arrange méticuleusement de façon à l'intégrer aux images en contrepoint. Il utilise le son de telle sorte que lorsque l'écran est noir, nos oreilles sont dans un état d'extrême sensibilité et captent les sons les plus subtils. Un contrepoint visuel et sonore qui intensifie l'ouïe et la vue.»
"Crossing Paths: Leighton Pierce (1)", Jon Jost's Weblog, 12 avril 2011 [http://jonjost.wordpress.com/2011/04/12/crossing-paths-leighton-pierce-1/] (Page consultée le 10 septembre 2011)